Né le 17 janvier 1933 Roger Leloup commence sa carrière en tant qu'assistant de Jacques Martin en 1950. Il fit la mise en couleurs de certains décors d'Alix et de Lefranc. Parallèlement il entra dans le studio Hergé le 15 février 1953 ; il y reste jusqu'au 31 décembre 1969. Durant cette période il dessina l'avion de " Vol 714 pour Sidney " ainsi qu'il modernisa les véhicules de "L'île noire". Décidément très demandé, il conçoit de nombreuses planches techniques dans le journal Tintin belge, fait des décors pour le scénariste et dessinateur Francis. On lui demande aussi de dessiner " Jacky et Celestin. Leloup créa dans un des épisodes de cette série une Japonaise qui eut des difficultés avec une araignée téléguidée. Il était évident pour les dessinateurs du studio Hergé qu'il fallait chercher ailleurs du travail car le studio disparaîtrait avec son créateur. Le journal Spirou cherchait à cette période un jeune auteur pour faire une série de sciences-fictions. Leloup se rappela de la Japonaise de Jacky et Célestin et proposa Yoko Tsuno, accompagnée de Pol et Vic. Le projet fut accepté et le succès immédiat comme le prouvent les référendums annuels que faisait le journal. Il y a à ce jour 22 albums de la série, plus un roman racontant la jeunesse de Yoko. Dans la première histoire longue "Le trio de l'étrange" Yoko, Pol et Vic rencontrent un peuple d'origine extraterrestre vivant sous le sol de la terre : les Vinéen. Les histoires vinéennes alternent avec les autres jusqu’au 10e album car la demande d'histoires "Vinéennes" était de nombre égal aux demandes d'histoires non Vinéennes. Le dragon de Hong Kong" fut un tournant dans la série. Roger Leloup, contacté par une éditrice pour être publ
ié à Hongkong, céda à un caprice de celle-ci et fit un récit se déroulant là-bas. Il fit aussi rencontrer Yoko et Rosée, qui devint sa fille adoptive. Roger Leloup a aussi écrit 2 romans, Le premier "le pic des ténèbres "publié en 1989, puis 2 ans plus tard "L'écume de l'aube" racontant la jeunesse de Yoko." Yoko Tsuno", série novatrice à l'époque de ses débuts (une femme ne pouvait être que concierge ou petite copine du héros) a su s'imposer comme classique de la bande dessinée grâce à un souci de la qualité appris dans les studios de ses maîtres.
